Je la conseille souvent lorsque je reçois en bilan de vitalité car mettre le corps au repos est une des clefs de la revitalisation et de la détoxination.
C’est le bon moment car on s’est tous un peu « lâché(e)s » pendant ces Fêtes, les occasions de se réunir ont été rares en cette fin d’année pour beaucoup donc les assiettes ont peut-être été plus chargées que de coutume. Compensation bien humaine me direz-vous ?
Pas grave car d’une, on est en hiver et comme tout animal, nous stockons un peu plus de gras en cette saison pour se prémunir des températures basses et puis, nous avons une solution facile pour se remettre et débarrasser le corps de ces lourdeurs et ces encrassements :
La mono-diète
La mono-diète se fait facilement, sans grande difficulté ni contre-indications et peut s’appliquer à tous, avec un choix d’ingrédients assez large pour que chacun s’y retrouve :
Plus restrictive qu’un simple régime alimentaire restrictif, elle peut être plus ou moins détoxinante selon la nature de l’aliment choisi et sa durée.
Ce qu’il faut retenir sur le plan nutritionnel :
Moins un aliment est producteur de déchets,
Plus il sera détoxifiant pour l’organisme.
Son principe : consommer un seul type d’aliment pendant au moins 24 heures.
Ainsi la mono-diète permet de mettre au repos l’organisme sans l’acidifier, tout en provoquant le moins de crises curatives. Vous le savez maintenant : ce sont ces effets inconfortables générés lors des cures si on ne veille pas à se reposer ou à stimuler nos émonctoires ou portes de sorties.
Donc on s’organise et on prévoit un temps bien adapté pour se lancer, on liste des achats de prévoyance (du citron bio pour se faire un jus à jeun en cas de nausées, de l’huile essentielle de menthe pour calmer des éventuels maux de tête) et on « remue le bocal » un minimum avec des marches en plein air, des exercices de respirations conscientes et des temps de relaxation chez soi (avec un bon bouquin, un bain chaud) ou en prenant un rendez-vous « bien-être » avec un massage, un sauna ou tout autre technique de détente corporelle qui libère le mental et apaise le système nerveux.
On peut décider de sa récurrence selon ses possibilités et ses besoins :
L’idéal pour commencer est 1 fois par mois : c’est déjà bien, 1 fois par quinzaine ou par semaine aura un effet bénéfique assuré.
Son prérequis : elle nécessite une quantité d’énergie vitale au départ. Cela veut dire que si l’on est trop fatigué, en perte d’énergie ou en convalescence, ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour se lancer.
Un avis avisé (votre médecin généraliste si vous êtes suivi pour un traitement quelconque ou un naturopathe si vous êtes dans une démarche de prévention hygiéniste) peut être conseillé avant de démarrer à corps perdu cette nouvelle expérience.
Sa durée : de 1 à plusieurs jours, en fonction de la vitalité de départ et de l’objectif recherché. On conseille de ne pas dépasser au maximum 3 jours pour éviter des crises curatives trop importantes et/ou désagréables.
A retenir :
Si l’encrassement est de nature colloïdale (rhume, bronchite, acné…) : choisir un aliment plutôt de nature protidique, cellulosique ou riche en sucres directs (légumes cuits ou crus).
Si l’encrassement est de nature cristalloïdale (rhumatisme, eczéma sec, arthrite…) : choisir un aliment glucidique ou lipidique (riz, pommes de terre, légumes cuits ou crus).
Pourquoi privilégier les fruits ?
Leur glucose est assimilable directement, les fibres vont nettoyer en douceur le tube digestif, piéger la bile et augmenter le péristaltisme (ou mouvements de l’intestin).
Ils permettent une plus grande souplesse (cuits ou crus), toutefois il est préférable de ne pas mélanger au cours du même repas un fruit sec et un fruit cru car la digestion du fruit sec sera accélérée par celle du fruit frais.
Ils apportent de l’eau vitale, des vitamines, des enzymes et des minéraux et sont générateurs de moins de déchets.
Les quantités peuvent du coup être illimitées, le bonus est qu’ils contiennent des acides qui agissent comme de puissants détoxifiants.
Les quantités ne sont pas restreintes, on peut manger autant qu’on le souhaite raisonnablement (1 à 3 Kg de fruits par exemple), c’est souvent le cas en début de cure, puis cela diminue généralement très vite, au fil des jours selon la durée de la cure.
La mono-diète de pommes :
Le bon sens est de choisir des pommes de qualité biologique ou provenant de courts circuits (qui en général peut fournir des fruits peu traités), on les consomme cuites ou crues, sans sucre ni miel ajoutés. On peut mettre une pincée de cannelle (cette épice – au-delà d’être réputée aphrodisiaque – est surtout antiseptique et hypoglycémiante, des qualités certaines pour cette mono-diète).
Surtout l’avantage de ce fruit est qu’il permet quelques fantaisies : crues, cuites à l’eau ou la vapeur, cuites au four ou en compotes voire en jus si vous avez un extracteur. Ce qui évite la monotonie surtout si vous opter pour une cure sur plusieurs jours.
Ses vertus : antirhumatismale, diurétique, laxative douce, tonique, hypocholestérolémiante, digestive. Les pommes agissent comme un excellent levier antiseptique intestinal et protecteur gastrique.
Cette mono-diète entre dans les protocoles pour prévenir l’obésité, les rhumatismes, les calculs (biliaires, rénaux), les faiblesses hépatiques, la nervosité, les gastrites, les affections bronchiques.
En résumé : elle invite à consommer 1 à 3 Kg de pommes douces par jour, sans regarder l’heure ni attendre la sensation de faim (éviter les pommes acides) sous forme crue, bien mâchée et/ou cuites /jus /compotes.
On peut aussi opter pour des variantes :
Le bouillon de légumes sans ajout de matières grasses, les céréales pour les frileux en cette saison (le millet, le sarrasin ou le riz basmati seront réchauffants), les tubercules (pommes de terre cuites à l’eau ou la vapeur, sans ajout de matières grasses) pour désacidifier les terrains arthritiques en particulier et réguler les aigreurs d’estomac, les gastrites ou les œsophagites.
Bref, on a l’embarras du choix pour se faire une petite cure de jouvence en pleine saison froide sans perdre son énergie ni sa bonne humeur.
Une fois débarrassée de quelques surcharges, on repart motivé(e) et reboosté(e) pour traverser cette période toute particulière.
Pendant cette mono-diète : il faut bien hydrater l’organisme pour ouvrir les émonctoires et drainer naturellement nos cellules.
Choisir une eau de qualité, des infusions bio non sucrées :
Voir mon article « Bien choisir sa boisson » : https://vitalitenaturo.com/bien-choisir-ses-boissons-et-pourquoi-cest-important/
L’essentiel est d’être à l’écoute de ses ressentis et de son bien-être, on y met un terme dès que l’on sent atteindre ses limites et vous le verrez : la mono-diète est une alliée facile qui permet rapidement de se sentir mieux et allégé(e).
Votre corps vous dira « MERCI »
pour cette cure facile et économique,
car le regain de vitalité et de clarté mentale
seront au rendez-vous.
Sources :
https://www.rebelle-sante.com/la-monodiete-une-cure-de-desintoxication-pour-lorganisme
https://naturelles-magazine.com/bienfaits-de-mono-diete-printemps/