Le fraisier et ses vertus

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Photo fraisier sauvage 6

Noms communs : Fraisier sauvage, fraisier des bois, fraisier commun, fraisier des quatre saisons, caperonnier, capron, caperon.

Nom latin : Pragaria vesca.

De la famille : Famille des rosacées (rosaceae).

Nom anglais : Wild strawberry.

Fraisier propriétés thérapeutiques et médicinales

Diurétique, les racines et les feuilles du fraisier sont depuis longtemps utilisées contre les affections des reins et de la vessie, en partie contre les calculs rénaux.
Elles se montrent aussi fort efficaces contre le rhumatisme et la goutte.
Astringentes, elles sont bénéfiques pour enrayer les diarrhées, les entérites et en gargarisme contre l’angine.

Grâce à ses propriétés à la fois diurétique et laxatives, la fraise est recommandée dans l’artériosclérose (phénomène physiologique de vieillissement des artères), les lithiases (pierres dans la vésicule), les affections du foie, la dysenterie (maladie infectieuse du côlon).

Une cure de fraises en saison est alors extrêmement bénéfique pour l’organisme.

Possédant une grande valeur nutritive, dont une teneur en fer qui mérite d’être signalée, la fraise est, de plus, recommandée aux personnes affaiblies (anémiées) et aux tuberculeux.

Elle possède des propriétés hypotensives (tension artérielle anormalement basse), décongestionnant, reconstituant, reminéralisant, tonique, stimulant des fonctions hépatiques, des systèmes glandulaires et nerveux, dépuratif, calmant.

En usage externe, la fraise est renommée pour ses propriétés embellissantes.

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Principaux constituants

Le rhizome du fraisier renferme des tanins.
Les feuilles en contiennent également, ainsi que des flavonoïdes et quantité de vitamine C.
Les fraises sont riches en sucres et en vitamines.

Fraisier utilisation traditionnelles vertus

L’illustre Linné (naturaliste suédois), reconnu les mérites des feuilles de fraisier, guéri grâce à elles d’une goutte opiniâtre.
Mathias de Lobel, dit Lobelius (botaniste flamand), avait déjà souligné, à la Renaissance, leurs propriétés diurétiques si remarquables, « capable de rompre même les plus gros calculs ».
Au XVIII siècle, Boerhaave (médecin, botaniste et chimiste néerlandais) utilisait la plante non seulement contre la goutte, mais aussi contre la tuberculose pulmonaire.

Origine

Le fraisier est une petite plante herbacée et vivace qui vient à l’état sauvage en lisière des bois et sur les talus ensoleillés de la plupart de nos régions. On la rencontre dans presque tout l’hémisphère nord.
On reconnait immédiatement le fraisier formant une touffe basse, ses tiges peuvent atteindre 30 à 40 cm, avec ses feuilles divisées en trois folioles dentées et à ses modestes fleurs à cinq pétales blanc séparés, elle fleurit d’avril à juillet et donnent les délicieuses boules rouges que nous connaissons tous sous l’appellation fraises.
Les boules rouges sont considérées comme des faux-fruits, pourtant les fraises des bois sont reconnu et recherchées pour leur goût fruité.

Fraisier : précautions effets secondaires, contre-indications

Un seul inconvénient à la consommation des fraises pour certains personnes est l’urticaire, attention de ne pas y être sensible.

Fraisier utiliser pour, et les bienfaits sur la santé
Angines, ulcères, diarrhée, leucorrhée, inflammation de la bouche, maladies rhumatismales, la cystite, urétérites, urétrite, lithiase urinaire, la goutte, l’hypertension artérielle, l’œdème, plaies et ulcères de la peau, de la cornée, blépharite, conjonctivite, pharyngite, eczéma, érythème, prurit, vulvo-vaginite, les varices et les hémorroïdes, fragilité capillaire, les affections des reins et de la vessie, contre les calculs rénaux, l’artériosclérose, les affections du foie, dysenterie, anémie, diabétique.

Les fraises ne sont pas des fruits au sens botanique du terme, c’est-à-dire des ovaires parvenus à maturité.
Il s’agit de faux-fruits formés par la croissance de l’extrémité du pédoncule et couvert de grains qui sont, eux, les véritables fruits.

Les Romains appréciaient déjà la saveur délicate des fraises sauvages.

En France, jusqu’au XVI siècle, on ne connaissait encore que la fraise des bois.
Si Charles V fit planter 1 200 fraisiers sauvages dans les parterres du Louvre, ce n’était que pour la valeur décorative des pieds fleuris, et il fallut attendre Jean de La Quintinie, jardinier du Roi Soleil, pour domestiquer et forcer le fruit succulent.

Source : www.complements-alimentaires.co/fraisier

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