Bain dérivatif : Une pratique de prévention, régénérante …

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« Le bain dérivatif » de France Guillain (Editions du Rocher).bain dérivatif guillain 2

Parmi les techniques qui ont à la fois un volet « détoxinant » et « revitalisant », en voici une très ancienne, qui améliore considérablement la vitalité ;  le bain dérivatif est tout à fait adapté pour tous les âges de la vie et surtout pour les femmes, les hommes n’étant pas écartés.

Il y a peu de contre-indication et je l’affectionne particulièrement parce-que pour le coup (et c’est rare de nos jours !) c’est une méthode facile et gratuite pour se faire du bien !

Dans l’optique que notre corps travaille, se charge en toxines et élimine (mais souvent insuffisamment), on lui donne avec elle, un coup de pouce, car elle repose sur 2 principes : nous sommes constitués de fascias (aponévroses ou tissus sous-cutanés couvrant l’intérieur de notre corps et enveloppant tous nos organes) qui transportent nos graisses en jouant le rôle de pompe, ils donnent la forme à notre corps et la température de notre entre-jambe qui doit rester la plus fraiche possible pour garder une bonne santé.

Comment ?

Une technique simple à emporter partout avec soi : en effet, elle nécessite peu de place, peu de matériel et de l’eau fraiche (ce qui dans notre pays est un luxe à porter de notre robinet !), elle se pratique au-dessus de son bidet ou d’une bassine. On peut aussi investir dans un bidet portatif, à poser sur la cuvette des WC, ça reste une possibilité mais la bassine pour commencer me semble tout indiqué. Bon, il est vrai que cela demande  un peu de souplesse et aussi de muscles : vous en profiterez d’un coup pour raffermir vos muscles des cuisses, pas inintéressant !

Issue de la tradition ancestrale qui utilise l’eau comme moyen thérapeutique (les cures thermales en sont un exemple), on en connait tous les apports grâce aux travaux de Louis Kuhne, du Docteur Salmanoff qui ont largement développé des techniques des soins utilisant l’eau froide ou chaude en bain local ou général.

Louis Kuhne (1835 – 1901) était un naturopathe allemand qui a inventé les bains de siège à friction au début du 20ième siècle. Son concept de base : les organes génitaux sont au centre de sa thérapeutique, car dit-il, l’énergie ancestrale se situe dans les reins et les organes génitaux. Par les terminaisons nerveuses des organes génitaux, il est donc possible de régulariser l’ensemble des fonctions l’organisme. En particulier, les bains froids du sexe tonifient l’ensemble du système nerveux. (AlternativeSante.fr)

Dans son livre, France Guillain replace cette technique au cœur de la santé naturelle : grande navigatrice française et mère de famille, elle rappelle que cette technique vient de l’observation du monde animal qui a ses habitudes pour garder l’entrejambe au frais : chiens et chats, dès qu’il fait chaud, dorment ou se prélassent en écartant largement leurs pattes.

Avec ce livre, simple, clair et enthousiasmant, vous pourrez intégrer le bain dérivatif dans votre quotidien afin de drainer les graisses et optimiser votre vitalité.

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Le bain dérivatif est  indiqué entre autre pour éclaircir le teint, drainer l’acide lactique des sportifs, réguler la transpiration, l’appétit et le poids, améliorer la mobilité de la tête et de l’ensemble du corps, après un accouchement ; en cas de fièvre, d’eczéma, d’asthme, d’acouphènes, d’inflammations en tout genre (arthrose, arthrites, cellulite), en cas de chimiothérapie (voir le protocole de soutien du traitement dans son livre (page 152)), de constipation, d’hémorroïdes, d’insomnie, de douleurs de toute nature (dents, tête, jambes lourdes), de syndrome menstruel ou de ménopause…

Son amie incontournable est la bouillote qui permet par sa chaleur de décongestionner et drainer le foie, faire une dérivation de la masse sanguine, optimisant le déplacement des graisse pour mieux les éliminer.

Très peu de contre-indications : les personnes trop fatiguées, en convalescence, en traitements lourds ; en cas de suite opératoire avec pose de matériel (stens, pacemaker, broche, implants dentaires ou mammaires) un délai de 6 mois est conseillé.

Il faut à la base suffisamment de vitalité, donc ne le pratiquer que lorsque vous vous sentez en forme, sinon, faites une cure de revitalisation au préalable. Un bilan et un accompagnement avec un(e) naturopathe sont un « vrai plus ».

Le bain dérivatif peut faire partie facilement de son hygiène au quotidien : comme on se brosse les dents, on prend selon les saisons, le temps de se poser un peu dans sa salle de bain, après la douche, à distance des repas.

A lire avant les vacances pour commencer avec l’été, propice aux temps de repos, de recentrage et de revitalisation.

Et n’oubliez pas : si vous l’associez à une bonne hygiène alimentaire, un bon sommeil,  une activité sportive régulière et des gestes de soins au quotidien, vous pourrez en faire votre outil santé naturel, à transmettre à vos enfants et votre entourage !

Bon bain +++

Rappel : cette méthode ne guérit pas et ne soigne pas, il est un merveilleux outil de prévention de la santé naturelle.

 

Pour une alternative moderne: les poches de gel à porter 2-3 h par jour se posent en solution pratique. Voir Les poches YOKOOL : www.yokool.fr

 

A lire : l’article de Marc Dupuys sur les bains dérivatifs : Site : santenarureinnovation.com

 

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